contre Coran comme: A.L de Prémare, Luxemberg, Delcambre, Car il s’agit non seulement d’analyser les contenus de cet ensemble de manuscrits coraniques, mais aussi de le replacer dans son contexte, celui de Fustat entre le viie et le xe siècle, plus généralement celui du monde musulman sous les Omeyyades, puis sous les Abbassides. Sollte eine solche Überlieferung überhaupt existiert haben, so müßte man annehmen, daß diese ziemlich früh abgebrochen ist. [35] B. Davidson, Syriac Reading Lessons: Consisting Of Copious Extracts From The Peschito Version Of The Old And New Testaments And The Crusade Of Richard I From The Chronicles Of Bar Hebraeus, 1851, Samuel Bagster And Sons: London, p. iii. Le palimpseste de Sanaa nous donne en effet accès à une version qui n’est plus simplement une variante de la vulgate, mais un autre Coran. En outre, l'étude de Whelan à propos des inscriptions coraniques sur le Dôme du Rocher (à Jérusalem), des sources littéraires mentionnant les inscriptions coraniques dans la mosquée du prophète (s) à Médine et aussi de la présence des copistes professionnels du Coran, a déjà démontré l'évidence de la consignation écrite du Coran au 7ème siècle ou au premier siècle de l’Hégire (69). A. Bellamy, "Two Pre-Islamic Arabic Inscriptions Revised: Jabal Ramm And Umm Al-Jimal", Journal Of The American Oriental Society, 1988, Volume 108, pp. Avant l’avènement de l'Islam, le Grec est déjà devenu la langue prédominante de l'Asie occidentale. Même si la mise par écrit de ce corpus de récits relatifs à Muḥammad et aux premiers temps de l’islam a pris place dans le courant du viiie siècle, à une date plus haute que ce qui était communément admis par les islamologues, leur transmission initiale s’est faite oralement. 21Le travail systématique sur ces vestiges, longtemps ignorés par les chercheurs, a permis d’élaborer une méthodologie et des outils de travail qui devraient permettre de mener beaucoup plus loin ces recherches, notamment sur les circonstances de la mise par écrit du Coran. Dans ce cas se pose la question de savoir si nous parlons effectivement d’un codex, ce d’autant plus que, dans quelques cas, on peut se demander si la personne avait la capacité de mener à bien une mise par écrit. Quelque chose qui semble être très fondamentale dans leurs analyses est que les révisionnistes sont disposés à formuler n'importe quelle théorie pour prêter une vraisemblance à leurs avis au sujet du Coran et de l’Islam, peu importe qu’il contredit toutes les évidences disponibles et bien établies, documentaires ou analytiques. A. Haywood, Arabic Lexicography: Its History, And Its Place In General History Of Lexicography, op cit., p. Pour ce qui est des premières étapes (phases de développement) de la grammaire Syriaque, les informations la concernant sont rares. Dans cet article, nous voudrions examiner l'hypothèse de Mingana et de Luxenberg au sujet des origines de l’écriture arabe. Dans un article d'Atlantic Monthly en 1999, on donne cette citation de Gerd-Rüdiger Puin : « Mon idée est que le Coran est une sorte de cocktail de textes qui n'étaient déjà pas entièrement compris même à l'époque de Mahomet. Comme dans l'Hébreu, la grammaire et la terminologie grammaticale montrent une semblable influence, Pour montrer la lecture Syro-Araméenne alléguée du Coran, il étonnant que Luxenberg emploie les lexiques de, Pendant les trente dernières années ou plus, beaucoup de théories révisionnistes ont été proposées pour expliquer la naissance du Coran et de l’Islam. Dans tous les cas, l’information a été transmise selon des principes qu’il convient maintenant de rappeler. Nous 13. [40] J. However, there is difference of opinion among the Syriac grammarians on this issue. Très rapidement, comme les historiens modernes, les savants musulmans se sont trouvés confrontés à l’épineuse question de l’authenticité des récits qui circulaient. Il y a semble-t-il un certain empressement à dire ce que l’on a bien envie…. Manfred Kropp. 3-56; E. Littmann, Semitic Inscriptions: Syriac Inscriptions, 1934, E. J. Brill Publishers and Printers: Leyden; For another decent survey of Syriac inscriptions see H. Pognon, Inscriptions Sémitiques De La Syrie, De La Mésopotamie Et De La Région De Mossoul, 1907, Imprimerie Nationale: Paris. Si nous traçons " le faisceau de l'Isnad" (c-à-d., la chaîne de transmission) du hadith d’Oubay Ibn Kaab (comme mentionné par Luxenberg), nous devrions pouvoir tirer quelques conclusions au sujet des origines de cette tradition de la révélation du Coran dans le "sab‘at ahruf”. The inscription found in Sekizlar is dated (pp. 31Également intéressantes pour l’histoire du texte sont les traces de ce que nous pourrions définir comme un travail éditorial. 68-200 for Nabataean inscriptions. Luxenberg applique sa technique  de tâtonnements "Test et Erreur" sur le "Sab’at Ahruf" = sept lettes du Coran et la relie aux sept signes des voyelles Syriaques, le système d'écriture développé par Jacob d'Edessa (décédé 708). Also see S. Morag, The Vocalization Systems Of Arabic, Hebrew, And Aramaic: Their Phonetic And Phonemic Principles, op cit., p. 49, footnote 16..[37] op cit., pp. 30D’un autre côté, si nous lisons attentivement le texte de ces fragments, nous y trouvons outre les variantes que je viens de rappeler un certain nombre de lectures divergentes, c’est-à-dire des points du texte (habituellement un mot) qui ne s’accordent pas avec la vulgate. 15. What is interesting is that many of these idols also survived until the advent of Islam. Abou Al-Aswad lui a indiqué : « Quand tu me vois prononcer une lettre, en réunissant mes lèvres (fa-dhammatu), mets un point avant la lettre ; si je réunis mes lèvres (fa-dhammatu) avec une nasalisation, mets deux points avant cette lettre. [71] J. Les autres œuvres sont plus tardives, la plus récente étant l’œuvre classique d’al-Bukhārī (mort en 870). 127. La réflexion méthodologique sur l’utilisation du ḥadīth a été renouvelée en premier lieu par Gautier Juynboll qui, prenant en considération aussi bien l’isnād que le matn, a développé des analyses qui permettent d’apprécier plus précisément la valeur de ce matériel. D’après les récits conservés par la tradition, il s’agit en effet uniquement d’assurer l’enregistrement du texte afin de disposer d’un recours en cas de disparition de ceux qui connaissaient le Coran par cœur. Il ne lui est pas venu à l’esprit que les sources Syriaques qu'il emploie pour prouver la lecture présumée Syro-Araméenne du Coran sont encore plus tardives que les sources Islamiques. Trouve-moi un scribe qui soit intelligent et obéissant à ce que je lui dis. Parmi les fragments, deux étaient tout à fait exceptionnels. Quant à Luxenberg, il a supposé ce qui suit : « Quand le Coran a été composé, l'Arabe n'a pas encore existé comme langue écrite ; ainsi il m’a semblé évident qu'il était nécessaire de prendre en compte, surtout, l'Araméen, qui alors, entre le 4ème et le 7ème siècle, était non seulement la langue de communication écrite, mais également la lingua franca de cette région de l'Asie occidentale ». 61-67 for discussion. [59] F. Déroche and S. N. Noseda (eds. R. Duval), Lexicon Syriacum auctore Hassano bar Bahlule: voces Syriacas Græcasque cum glossis Syriacis et Arabicis complectens, Volume 1, p. 11. 129. 4-10. For picture see Pl. Cependant, Michel Cuypers affirme qu'un ordre caché existerait en arrière-plan des sourates. He says (p. 65):It would seem, in fact, that there is a fairly even split in the Arabic inventory of letters: eleven of the Arabic letters would be either of Nabataean or Syriac origin, while ten are much more plausibly related to Nabataean and are hard to explain from Syriac, formal or cursive. *  vous pouvez également lire cette critique selon les règles académiques des travaux de Joseph Schacht  "On the Common-Link theory" en suivant ce lien : http://digitool.library.mcgill.ca/R/?func=dbin-jump-full&object_id=102474&local_base=GEN01-MCG02. Les Savants de Sanaa ont suivi encore un autre modèle (56). Nous devrions également préciser que Nabia Abbott a également réfuté les arguments de Mingana en utilisant le papyrus arabe le plus vieux qui soit connu PERF No. cette opposition dans l'inscription est corrélée avec une caractéristique structurale de la langue - l'opposition quantitative des phonèmes des voyelles " (43). Il a dû adapter de nouveaux mots et de nouvelles expressions pour des idées originales, dans une langue qui n'a pas encore été fixée par aucune grammaire ou lexicographie… ainsi l'auteur du Coran a montré des idiosyncrasies stylistiques qui ont marqué son travail comme étant légèrement différent de l'arabe classique connu de nous à partir du huitième siècle ; son style souffre des incapacités qui caractérisent toujours une première tentative dans une nouvelle langue littéraire qui est sous l'influence d'une littérature plus ancienne et plus fixe. ce verbe s’emploie en parlant d’un professeur qui récite dans ses cours les livres qu’il sait par cœur, et aussi en parlant d’un disciple qui récite un écrit à un professeur afin de profiter de ses observations et ses corrections, ou bien qui récite certains livres afin de prouver qu’il les sait par cœur, en d’autres termes qui passe son examen2. 1-21; A detailed discussion of it is available in Motzki's book: H. Motzki (trans. [41] S. Morag, The Vocalization Systems Of Arabic, Hebrew, And Aramaic: Their Phonetic And Phonemic Principles, op cit., p. 46; J. 1-44. cit., p. Par contre, il a avancé ses propres « opinions »  en disant que l’origine des voyelles arabes est basée sur les voyelles Syriaques. 41. Ainsi, il serait étonnant qu'il n'y ait pas un certain nombre de mots Araméens dans le dialecte Arabe du Hedjaz. Cela devait être du au manque de lettres pour représenter tous les sons utilisés. Carte n=° 4 : Répartition géographique de l'écriture Araméenne et des Araméens (qui parlent le Syriaque) (76). Jacob s’étend sur l'insuffisance du système d'écriture, déclarant que le Syriaque peut être lu correctement seulement par l'estimation ou en apprenant l'énonciation traditionnelle ou après étude laborieuse (87) Il dit : « Et, comme j'ai déjà dit, on ne peut rien lire correctement sans ces trois choses qui ont été déjà mentionnées (non plus, je répète, par estimation) dans le précité travail en raison de la convenance (au passage) et du sens requis par la lecture du contexte dans lequel il se produit ; ou de la part de la tradition transmise par d'autres qui étaient bien connus dans le passé avec ce contexte et ses différentes lectures et qui pouvaient prononcer correctement ses sons et les avaient transmis (cette capacité) à d'autres (pas à cause de la précision en lisant les lettres, pour les lettres sans aucune précision, mais parce qu'elles ont reçu elles-mêmes la tradition à partir d'autres) ; ou par la force d’un grand travail puisque on y passe rapidement et, comme si , on survolait en récitant ces passages, avec les diverses marques des points aidant et indiquant les diverses significations, de sorte que ceux qui reçoivent la (méthode de lecture) traditionnelle ne comprennent pas (la lecture) du passage à partir des lettres mais de l'énonciation des sons par les lèvres de la personne transmettant la tradition » (88). En contestant l’information parce qu’elle n’aurait pas été transmise selon les règles, elle se trouve ipso facto disqualifiée. Selon Luxenberg, l'alphabet Arabe utilisé dans le Coran a commencé en tant qu’un certain genre de sténographie, un dispositif mnémonique non prévu comme solution aux sons vocaux de la langue. En outre, les deux inscriptions Arabes préislamiques de Jabal Ramm (IVème siècle) et d'Umm Al-Jimal (Vème/VIème siècle) ont une grammaire issue directement de l'arabe classique. Cambridge, University Library et The Islamic Manuscript Association (11-13 mai 2015). 23-40; J. Introduction à la lecture du Coran : le contexte et l'histoire des versets. L’auteur se sert aussi de Goldziher sur l’intervalle qui sépare l’époque du Prophète des plus anciennes sources comme Tabaqat Ibn Sa’ad (229H/844) et Sahaih Al Bukhari(256H/870). (Voir la note originale en Anglais : http://www.islamic-awareness.org/Quran/Text/Mss/vowel.html). ... nous avons ajouté un siècle demi à la vie de l'Arabe classique. Il argue également, que ce sont des histoires postérieures qui reflètent ce qui devait avoir été un souvenir faible de l'imprécision de l'alphabet Arabe et par conséquent de la lecture du texte, que les premiers savants ont interprété comme "sab‘at ahruf”(7 modes). (38). Au contraire, nous constatons que Isho Bar Ali et Bar Bahloul se sont servis intensivement de l'Arabe pour expliquer les mots Syriaques. [83] A. Mingana, "Syriac Influences On The Style Of The Kur'an", Bulletin Of The John Rylands Library Manchester, op cit., p. D'ailleurs, une stèle de Tayma au nord de l’Arabie Saoudite gravée avec l’écriture Araméenne suggère que l'araméen ait été très important au Hedjaz dès les IVème/Vème siècles AJC. Lorsqu’al-Zuhrī meurt en 742, il a déjà derrière lui une quarantaine d’années de « coexistence » avec des manuscrits coraniques beaucoup plus précis que le codex parisino-petropolitanus qui constitue un bon exemple de l’état du texte dans les décennies qui ont suivi la mise par écrit sous ‘Uthmān – pour prendre ce point de référence. Le premier traitement systématique de l'orthographe et de la grammaire Syriaque a été fait par, On peut lire dans le premier fragment que Jacob a été invité par un correspondant à inventer des lettres voyelle pour le Syriaque. URL : http://journals.openedition.org/annuaire-cdf/12520 ; DOI : https://doi.org/10.4000/annuaire-cdf.12520, Membre de lʼInstitut (Académie des inscriptions et belles-lettres), professeur au Collège de France, Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – Contact – Crédits – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel – Accès réservé, Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search, Y. Dutton, « Orality, literacy and the ‘Seven. Le Coran émergea que par la suite, d’une multiplicité de sources, via les Sermonnaires populaires (al-Qussas) qui jouèrent un rôle fondamental dans son élaboration. (Décédé 385H/995) a écrit dans son livre ", Abou Oubayda a relaté : Abou Al-Aswad a initié la grammaire d’Ali Ibn Abi Taleb (paix soit avec lui), mais il n'a révélé à personne ce qu'il avait appris d’Ali, jusqu'à ce que Ziad (le gouverneur de Bassorah de 45 à 53 H) l'ait nommé pour la composition d’un manuel pour servir de guide au peuple, de sorte qu'il puisse comprendre le livre d'Allah. 7Le deuxième élément des récits de la tradition est constitué par l’information proprement dite ou matn. La théorie de la fixation tardive du Canon Coranique tombe en désuétude depuis la découverte et l’édition d’un nombre considérable d’œuvres très anciennes comme dans le tableau 2 ci-dessous: L’existence d’ouvrages de cette envergure au début du 2ème siècle de l’hégire témoigne d’une tradition scripturaire bien établie. « Ils lui ont apporté donc, un scribe de la tribu Abd Al-Kays, mais Abou Al-Aswad n'en a pas été satisfait. 15-17. tout en Dr. ‘Izzat Hasan), Al-Muhkam fi Naqt al-Masahif, 1997 (1418 AH), Dar al-Fikr: Damascus (Syria), pp. Les cours, ainsi que le séminaire, sous forme de colloque, sont disponibles en audio et vidéo sur le site internet du Collège de France : http://www.college-de-france.fr/site/francois-deroche/course-2014-2015.htm et http://www.college-de-france.fr/site/francois-deroche/symposium-2014-2015.htm. 558 (notre plaquette IV-V), un papyrus arabe du règne d’Omar daté de l’an 22 de l’Hégire avec une écriture assez bien développée qui a été rédigé dans la province éloignée de l’Égypte, où le Grec et le Copte étaient l'utilisation écrite de langues en général. Chr. 41-42. Christoph LUXENBERG, Die syro-aramaeische Leseart des Koran. Stanford Libraries' official online search tool for books, media, journals, databases, government documents and more. Ces versions ont certes été progressivement écartées, mais des échos amoindris de la circulation de codices non-canoniques nous parviennent jusqu’à une date relativement tardive – des témoins signalant que la version d’Ibn Mas‘ūd était encore en circulation au xe siècle. All the ostraca from the region of al-Hira are dated c. 7th century. En ce qui concerne l'affirmation de Puin selon laquelle certains mots et certaines prononciations dans le Coran n'ont pas été normalisés jusqu'au IXe siècle, l'article note : « Jones reconnaît que des changements « insignifiants » ont été apportés à la recension othmanienne. Ceci est hors contexte avec la thèse de Luxenberg qui suggère que le système de vocalisation syro-araméen a été employé comme modèle pour la conception des voyelles courtes "a", "ou" et "i" dans l’écriture Arabe. Dans un premier temps, il prend en considération isnād et matn afin de reconstituer la chaîne de transmission pour chacune des versions de l’histoire de la recension d’Abū Bakr ; cela lui permet d’identifier le personnage qui constitue le lien commun qui se trouve à leur point de départ, Ibn Shihāb al-Zuhrī (mort en 742). Les plus proches des inscriptions arabes en termes de géographie sont les inscriptions Nabatéennes et cette proximité rend l'hypothèse de Luxenberg à propos de la lecture Syro-araméenne du Coran insoutenable comme nous verrons par la suite. En outre, l'arrangement de la vocalisation d'Abou Al-Aswad est également constaté dans certains manuscrits coraniques du 1er et 2nd siècle de l’hégire. 44-47 for discussion on the Greek vowels. En outre, il n'y a aucune appellation correspondante dans le Syriaque pour la Dhamma et la Kasra du système arabe des voyelles. Et au terme de l’existence de Muḥammad, une ultime répétition, bénéficiant bien évidemment d’une sanction particulière, eut lieu en présence d’Ibn Mas‘ūd. All the ostraca from the region of al-Hira are dated c. 7th century. Il a également supposé que l'addition des points pour les voyelles courtes à de divers endroits a été introduite pendant le règne d'Abd Al-Malik Ibn Marwan (685-705). Même dans les traditions islamiques, il existe une énorme quantité d'informations contradictoires, y compris un important substrat chrétien  on peut, si l'on veut, en tirer toute une histoire alternative de l'islam. 1, pp. Mais il est clair que l’objectif central poursuivi qui était, selon le rapport d’Ibn Shihāb al-Zuhrī, de disposer d’un texte empêchant toute divergence et tout désaccord était simplement hors d’atteinte pour des hommes de l’époque. Le Dr. Puin reconnaît lui-même que s’il est possible de s’apercevoir qu’il y avait un texte initial en dessous et que celui-ci a été effacé, il est. 1-7. 36Les copies les plus anciennes du texte coranique, celles qui sont dites en style ḥijāzī, s’accordent en revanche relativement bien avec les objectifs qu’aurait poursuivis la recension établie sous Abū Bakr. Le premier est celui de la pluralité des versions en circulation. Etude rythmique des sourates mécquoises. Les noms donnés à ces voyelles est une preuve irréfutable de la véracité de cette affirmation. Mais il a souligné ici le fait que Mingana n’avait pas eu connaissance de l’existence des ouvrages de grande envergure que nous avons mentionnés plus haut, donc son jugement était complètement faux. La plupart de ce que nous savons dérive des écritures Syriaques postérieures, qui étaient, cependant, composées à un moment où la tradition Syriaque avait subi l'influence de la grammaire arabe, et avaient succédés en grande partie aux mécanismes conceptuels et terminologiques de cette tradition (Arabe). Il est inenvisageable que, par une régression considérable et générale, les manuscrits de style ḥijāzī, qui sont des copies postérieures à l’initiative ‘uthmānienne (c’est-à-dire postérieures au plus tard à 656), aient fait un usage plus limité des diacritiques que l’exemplaire ‘uthmānien lui-même. LE PRESUME ORIGINE ARAMO SYRIAQUE DU CORAN, Devant l’absence 7-Livre d’Antoine Borrut « Entre mémoire et pouvoir: L'espace syrien sous les derniers Omeyyades et les premiers Abbassides » aux éditions Brill, http://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrits_de_Sana%27a, http://www.islamic-awareness.org/Quran/Text/Mss/soth.html, 9-Base de données très riche d’articles sur l’islam et l’islamologie: http://islam-and-muslims.com/islamic-books-online.html, 10- Quran search / answering christianity : http://www.quransearch.com/karim/mosque_of_sanaa.htm, Article écrit en mai 2010, mis à jour en avril 2015 @ Ahmed amine, ETUDE CRITIQUE DE LA THÉORIE DE L'EMPRUNT ARAMO-SYRIAQUE, D'Alphonse Mingana à Christoph Luxenberg :Le Manuscrit arabe et le présumé origine Aramo-Syriaque du Coran, Google traduction (légèrement adaptée)  à partir de  l’Article originale en anglais d'islamic Awarness. Il a également pris part aux délibérations du prix Pierre-Antoine Bernheim de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Ils n’ont apparu en aucun manuscrit, excepté ceux de son propre grammaire, et. ", Damaszener Mitteilungen, pp. Alors ils lui ont procuré un autre scribe au sujet duquel Abbas Al-Moubarrad a dit, « je le considère pour être l'un de ceux qui sont très intelligents ». 171-201. 28Elles demandaient de leurs utilisateurs un certain niveau de connaissance de la langue arabe et du Coran et pouvaient parfaitement être employées par des lecteurs qui ne partageaient pas absolument la même récitation du texte – une situation illustrée par ailleurs par les différents ḥadīth relatifs aux sept aḥruf. Ces récits se rattachent à la révélation du Coran dans le "sab‘at ahruf” ou sept modes (44). Il ne lui est pas venu à l’esprit que les sources Syriaques qu'il emploie pour prouver la lecture présumée Syro-Araméenne du Coran sont encore plus tardives que les sources Islamiques. Preliminary remarks ». Nous avons déjà vu l’avis de Mingana dans la note précédente (27). même avis comme: Pierre Il prétend que le système Arabe des voyelles, a été établi après le modèle du système de vocalisation proto-syro-araméen, pour la désignation des courtes voyelles "a", "ou" et "i" par des points. [60] ibid., e.g., folio 10a for diacritical points. Volume I. 263-267. noter que cette entreprise qui se veut neutre est parfois exploitée par des Comme nous l’avons observé, la standardisation du système de vocalisation en Syrie occidentale et orientale était moins rapide que celui de l'arabe. C'était Al-Khalil Ibn Ahmad Al-Farahidi (décédé 170H/786) qui a finalement remplacé le modèle des points avec des formes spécifiques pour les trois voyelles courtes ; un petit, La réforme d’Al-Khalil, le système d'orthographe arabe a été presque accompli et, indépendamment de très peu signes additionnels, il est demeuré depuis, essentiellement le même. ), Encyclopaedia Of The Qur'an, 2002, Volume II, Brill: Leiden, p. 386. A la fin du VIème siècle, l’écriture Araméenne n'était pas aussi répandue que l’avait prétendu Luxenberg. Ce qui le poussa de supposer que les origines de l'arabe littéraire et du Coran doivent être dans les communautés Araméenne et chrétiennes. Some of these are obviously Nabataean deities. 173-181; E. C. D. Hunter, "An Inscribed Reliquary From The Middle Euphrates", Oriens Christianus, 1991, Volume 75, pp. le travail de l'Allemand Christoph Luxenberg sur la langue du Coran[8] ibid., p. 306. 141-158. Cependant, c'est la version Arabe Originale qui détaille le système des points et qui nous intéresse ici. The Syriac inscriptions in this monastery were discussed by J. C. McCullough, "Appendix I: Syriac Inscriptions", pp. By Karri Jacques. Au Hedjaz, nous avons principalement des inscriptions Nabatéennes, et ceux-ci ne semblent pas être chrétiennes du tout dans leur contenu (81). Cependant, prétendre que cela est différent de l'Arabe classique du huitième siècle est problématique. Il se lança dans une controverse acharnée sur l'islam, qu'il classa parmi les hérésies. Healey a noté aussi que certaines anciennes inscriptions Nabatéennes, bien que non datées, pourraient être en arabe et que certains des milliers des graffitis Nabatéens pourraient être aussi en arabe (79). L’auteur traduit et commente l’échange épistolaire entre deux Arabes l’un musulman, Al Hashimî, l’autre chrétien, Al Kindi. Le Coran est le texte sacré de l'islam pour les musulmans, qui considèrent qu'il reprend verbatim la parole de Dieu. Et Allah sait mieux que quiconque! Le plus complet et le plus célèbre dictionnaire Syriaque était celui d’, Quant à Mingana et Luxenberg, leur hypothèse est fondée sur la supposition que les Araméens ont été bien avancés dans leur lexicographie tandis que les Arabes peinaient à comprendre leur propre langue et particulièrement le Coran. Certes, également, tous les manuscrits que nous possédons sont postérieurs à l’épisode de la mise par écrit lui-même. Il a été supposé par des savants, avec une certaine réserve, que l’origine des marques diacritiques et des voyelles seait le Syriaque (26). C'était Al-Khalil Ibn Ahmad Al-Farahidi (décédé 170H/786) qui a finalement remplacé le modèle des points avec des formes spécifiques pour les trois voyelles courtes ; un petit و pour la voyelle "ou", un petit ا pour la voyelle "a", et une petite partie de ي pour la voyelle "i. Il a également changé le signe du "shadda", en utilisant un petit س. L’arrangement d’Al-Khalil a obtenu rapidement une grande popularité comme le mentionne Versteegh : « La réforme d’Al-Khalil, le système d'orthographe arabe a été presque accompli et, indépendamment de très peu signes additionnels, il est demeuré depuis, essentiellement le même » (52). 376-380. ), Silvestre de Sacy (1758-1838) : le projet européen d’une science orientaliste, Paris, Les éditions du Cerf, coll.